Mots-clés : Strichon
Pour rappel, le propriétaire de l’ancienne sablière de Strichon, située entre l’arrière du Bois Cochet et la rue de Strichon à Tilly, ambitionne d’y lotir plusieurs centaines d’habitations sur les quelques 19 hectares désaffectés depuis le milieu des années 80.
La nouvelle n’est pas passée inaperçue et vous avez été très nombreux à réagir et à faire part de votre inquiétude et de votre opposition au projet.
Nous avons eu l’occasion de discuter à plusieurs reprises ces derniers mois avec le propriétaire de son méga-projet et de parfaire notre connaissance du dossier.
Le site est reconnu par de grands organismes de conservation de la Nature tels Natagora, l’Institut pour l’Etude la Floristique et même par le propriétaire (!) comme de grand intérêt biologique.
Les animaux, qui ont besoin de couloirs migratoires, trouvent ici une zone refuge idéalement située à mi-chemin entre la réserve de Gentissart et les bois qui entourent l’abbaye. Ainsi, il accueille chevreuils, rapaces nocturnes, batraciens et autres animaux sauvages. Grâce à l’affleurement de la nappe phréatique, le site comporte aussi une zone humide propice au développement d’une flore spécifique.
Le promoteur annonce son intention d’y construire des maisons écologiques, un commerce de proximité, une crèche, des habitations adaptées aux handicapés,… Ne soyons pas dupes : sous un couvert de bonnes intentions, tout cela ne sert qu’à présenter le projet sous son meilleur jour. Tout le monde s’accordera sur l’utilité de ces infrastructures mais qu’on les construise ailleurs, sans détruire le peu de nature qui nous reste.
Actuellement, le site est toujours considéré comme zone d’extraction mais l’adoption d’un PCA (Plan Communal d’Aménagement), qui permet de déroger aux prescriptions du plan de secteur, pourrait changer la donne. La Commune semble considérer le projet d’un regard bienveillant. La perspective d'engranger de nouvelles rentrées fiscales n’y est sans doute pas étrangère.
Le propriétaire dit vouloir garder une partie du site en réserve naturelle. Jusqu’au moment où la première partie du lotissement arrivera à saturation? Tôt ou tard, il deviendra très tentant de pousser l’intérêt financier jusqu’au bout de sa logique et de lotir le reste du site. La jonction sera alors réalisée entre Villers, Tilly et Mellery et la nature aura disparu au profit d’une zone urbanisée ininterrompue.
C’est maintenant qu’il faut stopper ce projet destructeur avant qu’il ne soit trop tard. Nous souhaitons sauvegarder ce site remarquable de manière durable en lui accordant un statut officiel de zone protégée et avons entamé des démarches en ce sens avec les autorités compétentes.
La nouvelle n’est pas passée inaperçue et vous avez été très nombreux à réagir et à faire part de votre inquiétude et de votre opposition au projet.
Nous avons eu l’occasion de discuter à plusieurs reprises ces derniers mois avec le propriétaire de son méga-projet et de parfaire notre connaissance du dossier.
Le site est reconnu par de grands organismes de conservation de la Nature tels Natagora, l’Institut pour l’Etude la Floristique et même par le propriétaire (!) comme de grand intérêt biologique.
Les animaux, qui ont besoin de couloirs migratoires, trouvent ici une zone refuge idéalement située à mi-chemin entre la réserve de Gentissart et les bois qui entourent l’abbaye. Ainsi, il accueille chevreuils, rapaces nocturnes, batraciens et autres animaux sauvages. Grâce à l’affleurement de la nappe phréatique, le site comporte aussi une zone humide propice au développement d’une flore spécifique.
Le promoteur annonce son intention d’y construire des maisons écologiques, un commerce de proximité, une crèche, des habitations adaptées aux handicapés,… Ne soyons pas dupes : sous un couvert de bonnes intentions, tout cela ne sert qu’à présenter le projet sous son meilleur jour. Tout le monde s’accordera sur l’utilité de ces infrastructures mais qu’on les construise ailleurs, sans détruire le peu de nature qui nous reste.
Actuellement, le site est toujours considéré comme zone d’extraction mais l’adoption d’un PCA (Plan Communal d’Aménagement), qui permet de déroger aux prescriptions du plan de secteur, pourrait changer la donne. La Commune semble considérer le projet d’un regard bienveillant. La perspective d'engranger de nouvelles rentrées fiscales n’y est sans doute pas étrangère.
Le propriétaire dit vouloir garder une partie du site en réserve naturelle. Jusqu’au moment où la première partie du lotissement arrivera à saturation? Tôt ou tard, il deviendra très tentant de pousser l’intérêt financier jusqu’au bout de sa logique et de lotir le reste du site. La jonction sera alors réalisée entre Villers, Tilly et Mellery et la nature aura disparu au profit d’une zone urbanisée ininterrompue.
C’est maintenant qu’il faut stopper ce projet destructeur avant qu’il ne soit trop tard. Nous souhaitons sauvegarder ce site remarquable de manière durable en lui accordant un statut officiel de zone protégée et avons entamé des démarches en ce sens avec les autorités compétentes.
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