Mots-clés : Anciennes sablières, Décisions communales
Le 18 mai 2010, l'opposition déposait au Conseil Communal une motion concernant l'avenir des anciennes décharges ou sablières de l'entité. Après des discussions préalables internes à chaque parti, la motion était adoptée par l'assemblée à l'unanimité. Le fait est suffisamment rare que pour féliciter tant ceux qui en ont eu l'initiative que les membres de la majorité qui ont voté une motion qui n'émanait pas de leur camp. Le but est, entre autres, de ne plus répéter les erreurs du passé qui ont mené à l'affaire Mellery.
En l'occurrence, elle précise qu'à l'avenir, au cas où de nouvelles autorisations de remblayage étaient acceptées, on ne pourra y mettre que des déchets inertes, l'exploitant sera tenu à une étude préalable du sol, il faudra organiser un contrôle efficace de la conformité au permis octroyé, le parcours des camions et leurs cadences seront imposés pour réduire les nuisances des riverains, les déversements entre 19h et 6 h du matin seront interdits et enfin, un comité d'accompagnement indépendant et ouvert aux riverains sera mis en place avec publication de procès-verbaux au minimum trimestriels.
Pour le Cadev, toutes ces dispositions ne sont pas révolutionnaires mais elles ont le mérite d'être actées noir sur blanc et de faire l'objet d'un consensus général. L'avenir nous permettra d’en juger sur pièce le respect de l'esprit et de la lettre.
Cette motion est assurément un pas dans la bonne direction mais il faut aller plus loin et décréter un moratoire sur l'ensemble des anciennes zones d'exploitation sablières de l'entité.
Pour certaines, le sort est déjà réglé: Mellery a été réhabilité aux frais de la collectivité (le procès en cassation contre l'exploitant est toujours en cours mais nous craignons l'abandon des poursuites vu l'ancienneté des faits). Gentissart, après avoir risqué de devenir la décharge privée de Cockerill-Sambre, a finalement connu un sort beaucoup plus heureux en devenant réserve naturelle.
Rigenée est toujours en cours de réhabilitation par Biffa: les gaz produits par les déchets déversés à la même époque qu'à Mellery sont aspirés et brûlés dans une torchère; des terres de remblai provenant du contournement de Nivelles ont partiellement comblé l'ancienne carrière.
Restent les problèmes aigus des anciennes carrières de Tilly, à la rue de l'Epine et à Strichon.
Nous demandons qu'aucune décision ne soit prise à leurs égards avant l'adoption du Plan Communal d'Aménagement, qui lui-même doit faire l'objet d'une vaste consultation populaire.
En l'occurrence, elle précise qu'à l'avenir, au cas où de nouvelles autorisations de remblayage étaient acceptées, on ne pourra y mettre que des déchets inertes, l'exploitant sera tenu à une étude préalable du sol, il faudra organiser un contrôle efficace de la conformité au permis octroyé, le parcours des camions et leurs cadences seront imposés pour réduire les nuisances des riverains, les déversements entre 19h et 6 h du matin seront interdits et enfin, un comité d'accompagnement indépendant et ouvert aux riverains sera mis en place avec publication de procès-verbaux au minimum trimestriels.
Pour le Cadev, toutes ces dispositions ne sont pas révolutionnaires mais elles ont le mérite d'être actées noir sur blanc et de faire l'objet d'un consensus général. L'avenir nous permettra d’en juger sur pièce le respect de l'esprit et de la lettre.
Cette motion est assurément un pas dans la bonne direction mais il faut aller plus loin et décréter un moratoire sur l'ensemble des anciennes zones d'exploitation sablières de l'entité.
Pour certaines, le sort est déjà réglé: Mellery a été réhabilité aux frais de la collectivité (le procès en cassation contre l'exploitant est toujours en cours mais nous craignons l'abandon des poursuites vu l'ancienneté des faits). Gentissart, après avoir risqué de devenir la décharge privée de Cockerill-Sambre, a finalement connu un sort beaucoup plus heureux en devenant réserve naturelle.
Rigenée est toujours en cours de réhabilitation par Biffa: les gaz produits par les déchets déversés à la même époque qu'à Mellery sont aspirés et brûlés dans une torchère; des terres de remblai provenant du contournement de Nivelles ont partiellement comblé l'ancienne carrière.
Restent les problèmes aigus des anciennes carrières de Tilly, à la rue de l'Epine et à Strichon.
Nous demandons qu'aucune décision ne soit prise à leurs égards avant l'adoption du Plan Communal d'Aménagement, qui lui-même doit faire l'objet d'une vaste consultation populaire.
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