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Vers un nouveau trafic de camions?

Par Cadev • Dossiers • Vendredi 15/01/2010 • 0 commentaires • Version imprimable

Mots-clés :

L'existence d'anciennes sablières sur le territoire de Villers-la-Ville ne cesse de poser problème. Après Mellery et Strichon, c'est à présent celle de M. Dellier à la rue de l'Epine à Tilly qui risque d'engendrer de nombreuses nuisances.

L'exploitant, Jean-Marie Dellier, par ailleurs conseiller MR et Président de la Commission Consultative d'Aménagement du Territoire et de la Mobilité (CCATM), y a déversé depuis le mois de mars 2009 environ 15000 m3 de terres pour reconstituer un sentier qui traverse la sablière et consolider un remblai de soutien à la rue de l'Epine.  Au départ de la rue Hanzée, il a aussi élargi un chemin pour en faire une route macadamisée pour faciliter l'accès à la carrière. Ces travaux ont été effectués sans avoir toutes les autorisations nécessaires.

Le charroi qui traverse Villers, Marbais et Tilly aurait déjà causé des fissures à des habitations de la rue A. Tournay à Villers. Les habitants de cette rue ont envoyé des réclamations et une pétition à la Commune. Des habitants de Tilly, excédés par le nombre de camions, se sont constitués en comité.

Tout le monde est concerné dans l'entité: à l'avenir, le charroi pourrait emprunter d'autres itinéraires selon l'origine des terres.

En décembre, M. Dellier a décidé de régulariser la situation et a introduit une demande de permis d'urbanisme pour modifier le relief du sol. Cette même requête s'accompagne d'une demande de remblayage de 157000 m3 supplémentaires.

A raison d'environ 15 m3 par camion, déverser 157000 m3 de terres engendrerait le passage de 21000 semi-remorques (10500 entrants et autant sortants) étalés sur 8 à 10 ans si on considère le temps qu'il a fallu pour amener les 15000 premiers m3.

Les camions détériorent la voirie, provoquent des vibrations, dégagent de la poussière, causent du bruit. Il est impossible d'acheminer ces terres sans traverser le centre de villages ou de rues densément peuplées.

D'expérience, nous savons qu'il existe toujours un risque qu'on y déverse autre chose que de bonnes terres. Les contrôles sont habituellement rares et forcément aléatoires. Vu la difficulté des démarches administratives et/ou judiciaires, il est plus sûr de s'opposer au déversement dès le départ que de le faire stopper plus tard.

Le remblayage des 157000m3 ne comblera qu'une toute petite partie de l'ancienne sablière. Il n'existe aucune certitude que le propriétaire ne se contente de cela. Au contraire, donner une première autorisation serait un encouragement à en demander une seconde pour continuer à remblayer le reste du site.

En conséquence, le Cadev a mobilisé la population pour s'opposer à l'autorisation de déversements supplémentaires. A l'heure où vous lirez ces lignes, une décision aura été prise par la Commune. Espérons qu'elle soit raisonnable...

 

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